Qui comme moi garde espoir ?

Qui comme moi garde espoir ?

Suite à la clôture en avril dernier du MOOC sur la transition intérieure proposée par l’université des Colibris, une rencontre post MOOC s’est tenue le 13 juin dernier, organisée par le cercle cœur du groupe local Paris 15e. Nous avions préparé une série d’animations pour créer du lien et un espace de confiance afin que chacun puisse s’exprimer sur son expérience du MOOC et ainsi apporter une dimension collective à l’expérience individuelle et personnelle de la transition intérieure.

Pour ma part, le MOOC a eu un effet assez particulier car c’est au fil de mon avancée que j’ai pris la décision de passer du « méditant » à « l’action », en me rapprochant du groupe local Colibris Paris 15ème, afin de rejoindre le cercle cœur et d’essayer de moi aussi « faire ma part ».

La rencontre démarre par une sorte de brise-glace, le « Qui comme moi … ? ». Qui comme moi est en gratitude d’avoir suivi ce MOOC ? Qui comme moi a beaucoup apprécié la partie Gaïa et reconnexion avec la nature du MOOC ? Qui comme moi a le sentiment que les choses bougent en ce moment et qu’une sorte de prise de conscience est en train de s’opérer, annonçant un changement prochain ? Qui comme moi garde espoir ? … Cette dernière question résonna étrangement en moi… comme si elle avait petit à petit perdu de son sens et que j’avais arrêté tout simplement de me la poser depuis si longtemps… Comme si cet incessant flux quotidien de nouvelles anxiogènes sur les catastrophes climatiques, sanitaires, systémiques, (…)  que nous vivons s’était tellement intégré dans le paysage, au point qu’il n’y ait plus de place pour même me poser cette toute simple question…

Un temps de méditation vient ensuite nous ancrer et exprimer notre gratitude pour la Terre. Chacun à tour de rôle nous rappelle à sa manière la richesse, le merveilleux et les dons que nous fait tous les jours le vivant. Gratitude de pouvoir observer quotidiennement ne serait-ce qu’un arbre ou une fleur lors d’une promenade dans les rues parisiennes. Gratitude pour toutes ces personnes qui s’éveillent tous les jours au précieux de la nature, puis le diffusent autour d’eux. Gratitude de posséder un espace extérieur avec de nombreuses plantes et fleurs une bonne partie de l’année, de les voir grandir et d’en prendre soin.

Mais rapidement, mon esprit divague et bascule du « merci » de gratitude au « pardon ». Pardon que nous les humains ayons seulement vu ces richesses comme des ressources illimitées à capitaliser à tout prix; pardon d’avoir fragilisé ce merveilleux jusqu’à en détruire définitivement une bonne partie; pardon d’avoir pris ces dons comme acquis et de les avoir pillés égoïstement sans penser aux futures générations…

« Quand je pense à Gaïa, je suis très en peine car je me rends compte qu’on lui fait du mal ». A cette phrase, chacun de nous prend ensuite la parole afin de partager et exprimer son ressenti. Nous nous sommes rapidement rendu compte que l’état de notre Gaïa ne pouvait pas se limiter à de la peine, mais au contraire réveillait de nombreux et différents sentiments en nous. Pour certains, ressortaient de l’aberration et une certaine colère face au positionnement de l’homme sous toutes ses formes en dominant sur la nature : bétonnage, usines, centrales, épuisement des ressources, etc. Cette incessante croyance que l’homme est supérieur à toutes les autres espèces aussi bien végétales, animales que minérales. Pour une autre personne, c’est un basculement constant entre « joyeuse tristesse » et « tristesse joyeuse ».  La première lorsqu’en début de semaine elle vit un enfant s’acharner contre un arbre avec une épée en plastique dans un parc. La seconde lorsqu’elle découvre une nouvelle initiative locale ou lorsqu’elle rencontre une nouvelle personne avec qui elle peut échanger rapidement et naturellement sur plein de sujets « perchés ».

La peine n’est plus vraiment le sentiment prédominant également chez moi, mais plutôt un mélange d’incompréhension et d’impuissance. Incompréhension des raisons qui nourrissent cette haine et cette violence envers Gaïa. Pourquoi la différence, l’autre, une autre manière « d’être vivant » est-elle considérée comme inférieure, et pourquoi cela doit-il forcément attiser une domination destructrice et une appropriation sans condition ? Pourquoi faire tant de mal alors qu’on pourrait utiliser toute cette énergie à faire tant de bien… Impuissance car tout est interdépendant : climat, santé, éducation, politique, inégalités, économie, etc… Et qu’aujourd’hui, un (très) petit nombre de personnes a réussi à s’attribuer un puissant monopole sur tous ces éléments et à concentrer les principales marches de manœuvre entre leurs quelques mains. Cependant, je veux rester positive dans le moment présent car, comme chacun à cette rencontre, nous ressentons que, malgré tout, quelque chose se passe, que de nombreuses initiatives naissent tous les jours, réunissent de plus en plus de personnes et prennent de l’ampleur.

La rencontre propose pour terminer cette transition intérieure, des idées de prochains petits pas pour utiliser toutes ces émotions, comme une énergie pour agir et aller de l’avant. Certains se sentaient plus « résistants », souhaitant convertir leur colère en participant à des blocages avec XR. Une autre se sentait plus « transitionneuse » en exprimant le souhait de rejoindre un éco-village pour participer à l’émergence de modes de vie alternatifs. Pour ma part et comme plusieurs autres, j’étais plutôt attirée par la résilience afin de créer ou de rejoindre un collectif solide pour affronter le monde de demain. C’est bien sur ce pilier- ci que je me suis appuyée pour faire mon premier « petit pas » en rejoignant récemment le cercle-cœur du groupe local Colibris. 

A la clôture de cette rencontre, je me repose finalement cette question : qui comme moi garde espoir ?

Malgré ce « non » instinctif qui m’était venu en début de rencontre et un certain pessimisme qui m’habite face à cette violence systémique, ce chaos climatique, l’essoufflement de notre démocratie, l’extinction de masse de notre biodiversité, la capitalisation de tout même de l’éthique, et tant d’autres, je termine cette rencontre nourrie d’un peu d’espoir. Espoir de voir de nouvelles forces sociales s’allier, de voir de plus en plus d’alternatives émerger et de pouvoir prendre part à ces mouvements. Car les choses bougent, évoluent, les imaginaires se réécrivent, et tous ces liens qui aliènent et maintiennent dans l’immobilité et l’inaction deviennent peu à peu des liens qui libèrent et émancipent. Cela est bien réel et toutes ces personnes qui ont suivi le MOOC et celles qui étaient présentes à cette rencontre en sont la preuve. Tous les jours, de petites étincelles s’éveillent et à terme, lorsque chacune se sera reliée, nous serons un vrai et large rayon de lumière qui éclairera un autre monde possible : plus écologique, juste et solidaire. Il sera tellement lumineux et aveuglant que tout le reste s’assombrira et s’éteindra tout naturellement. C’est “ en étant le changement que l’on veut voir dans le monde que les choses bougent ” disait Gandhi. Donc ne gardons pas espoir mais incarnons l’espoir ! Incarnons-le si profondément et follement que cela devienne contagieux et atteigne jusqu’à la personne la plus insouciante et réticente à tout ça. Mon prochain petit pas sera collectif, ce sera le nôtre et il sera immense ! 

Adèle, membre du cercle cœur des Colibris Paris 15e

Naissance de la brigade « anti-gaspi »

Naissance de la brigade « anti-gaspi »

Le 7 février dernier avait lieu la rencontre du groupe local Colibris Paris 15ème. Suite aux premiers essais de réunion en ligne testés l’an passé, le choix avait été fait d’une rencontre en visioconférence, ce qui permettait d’assurer sa tenue quelque soit l’évolution du contexte sanitaire.

Comme a son habitude, la réunion s’est déroulée en plusieurs temps, permettant à chacun – colibris expérimenté ou novice – d’en connaitre un peu plus sur l’association et le groupe local, puis de réfléchir ensemble aux prochaines actions en faveur de notre territoire.

L’association Colibris

Après la traditionnelle introduction sur la mission du Mouvement Colibris, un second temps a été réservé à la présentation de la nouvelle stratégie pour les années à venir : « Expérimenter la transition sur les territoires ». En effet, depuis quelques mois, Colibris axe ses orientations sur l’importance d’accompagner et de soutenir la mise en œuvre des transitions qui se vivent localement. L’occasion d’évoquer la gouvernance de l’association.

Le groupe local Paris 15e

Est ensuite venu le moment de présenter le groupe local, qui fête cette année ses 5 ans !

L’occasion de faire une rétrospective des évènements marquants, actions mémorables et instants clés qui ont construit les Colibris du 15ème. Et vous savez quoi ?… Même en 2020, alors que de nombreuses associations et groupes locaux ont subit de plein fouet la crise sanitaire, le groupe local est resté actif et a su s’adapter !

Comment ? En s’attachant à valoriser les belles initiatives, en coopérant avec les autres acteurs du 15e et en suivant les saisons ! 😉

Consulter le bilan 2020 et les perspectives 2021

Atelier créatif « Passer à l’action Anti-gaspi ! »

Introduction

Avant de se lancer, nous avons pensé qu’il était intéressant d’apporter une clarification des termes :

Le gaspillage alimentaire se définit par “toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire est perdue, jetée, dégradée” (article L541-15-4 du Code de l’environnement).

Les enjeux sont considérables, pour l’environnement, pour l’économie – car in fine c’est le citoyen qui paye le prix de ce gaspillage – et pour la société.

À titre d’exemple, à l’échelle de la France, 1 personne sur 10 a des difficultés à se nourrir

Le point positif dans ce contexte, est apporté par une étude menée par YouGov (société internationale de sondage) pour l’application Too Good To Go (application qui permet de récupérer des invendus auprès de commerces, à prix réduit). Cette étude révèle qu’1 français sur 3 a moins gaspillé de nourriture pendant le confinement, et particulièrement les 35-44 ans.

Un mini-quizz intitulé « Estimation de votre perception du gaspillage » a ensuite été proposé aux participants, afin de prendre conscience de l’importance du sujet, si ce n’est déjà le cas.

Par exemple, nous réalisons que gaspiller 1 litre de lait revient à consommer 800 litres d’eau pour rien… ou encore, nous comprenons que celui qui paye le gaspillage au final, ce ne sont ni l’État ni les grandes surfaces, mais bien les consommateurs et les citoyens.

Vous pouvez également relire l’article publié à ce sujet sur notre site !

Identifier les actions anti-gaspi à lancer

Les premiers échanges entre les participant.es ont permis d’identifier plusieurs envies d’agir : 

  • Mettre à disposition un mode de conservation partagé (ex : frigo solidaire).
  • Renforcer le réseau d’aide alimentaire avec les invendus : identifier et mettre en relation les lieux de récupération d’aliments et les commerces alimentaires afin de soutenir les personnes en situation de vulnérabilité.
  • Sensibiliser aux réflexes anti-gaspi (ex : faire le point sur ses stocks avant d’aller faire les courses, offrir une méthodologie anti-gaspi, travailler les produits abîmés).
  • Faire de la distribution, développer les dons.
  • Développer les sacs à vrac.
  • Participer au développement des composts. Plusieurs propositions ont émergé sur ce thème :
    • développer la récupération des produits alimentaires, notamment sur les places de marché ;
    • redynamiser des initiatives passées, à commencer par les compost. Par exemple : réaménager les anciens compost en veillant à la salubrité publique. Remarque : la mairie de Paris propose déjà un service spécial ;
    • créer une équipe dont le rôle consiste à remuer les compost (cela nécessite de centraliser les demandes).
  • Développer la présence des poubelles marron (généraliser la pratique pour permettre, facilement, aux habitants de jeter leurs déchets).
  • Tisser une toile du territoire afin d’identifier les besoins et les débouchés (nécessité de s’adresser aux décisionnaires).

Globalement, l’attention est portée sur l’importance de mener une action sur le long terme, de « Faire équipe ».

Sélection d’une idée à approfondir

Chaque participant.e s’est ensuite exprimé.e en faveur d’une ou deux actions.

Quatre thèmes sont ainsi ressortis, présentés selon le nombre de voix recueillies (du plus grand au plus petit) :

  • faire de la récupération des invendus auprès des commerçants
  • soutenir le réseau des aides alimentaires avec les invendus
  • faire de la sensibilisation aux réflexes anti-gaspi (ex : comprendre son réfrigérateur)
  • recenser les besoins (jardins partagés, composts)


Au regard de leur objet qui va de pair, il a été collectivement décidé de regrouper les deux premiers sujets afin de lancer une action globale : soutenir le réseau des aides alimentaires grâce à la récupération d’invendus. 

Identification des premiers petits pas

À partir de l’action collectivement choisie un premier objectif a été défini : mettre en lien les acteurs du secteur alimentaire, les commerçants et les banques alimentaires.

Pour ce faire, il apparaît primordial de recenser les acteurs, leurs besoins et leurs capacités d’agir. Par exemple, en allant à la rencontre des commerçants du 15e, cela permettra de cartographier ceux qui sont volontaires pour mettre à disposition des aliments retirés de la vente, la fréquence et la quantité prévisible. 

Des points d’attention ont été formulés :

  • certains magasins ont peut être déjà des filières de distribution des invendus
  • cela peut nécessiter un travail supplémentaire pour les commerçants (quantifier les pertes, manutention), préciser alors que ce n’est pas l’objectif de la démarche et prévoir d’imaginer des solutions
  • le discours doit être clair et cohérent car il s’agit de ne récupérer que des invendus (abîmés, non commercialisables)
  • la logistique doit être prise en compte afin de vérifier la faisabilité du projet (ex : quels sont les moyens de locomotion à disposition pour organiser la collecte) 
  • l’objectif n’est pas de convaincre mais de rassembler: si un magasin n’est pas réceptif, mieux vaut en trouver un autre
  • trouver de bons interlocuteurs afin que le réseau soit pérenne.

D’autres objectifs ont également été relevés pour l’organisation de cette première action :

  • établir un calendrier pour permettre aux commerçants de stocker, d’anticiper
  • prévoir des rendez-vous d’étape et un mode de communication pratique (Signal, Whatsapp, Facebook ?)
  • créer une liste de diffusion
  • le nombre fait la force, cette brigade a vocation à s’agrandir.

Et concrètement ?

Il a été décidé de créer un document commun, partagé entre les membres de la brigade.

Ce support permettra de référencer les établissements receveurs/donateurs, d’identifier les éléments essentiels à aborder lors de la première prise de contact (par exemple les établissements ont-ils déjà des interlocuteurs ? ; présenter les filières de destination), de répertorier les besoins, d’indiquer les établissements ayant accepté ou refusé. Ce document commun a vocation à être agrémenté au fur et à mesure par les membres de la brigade. 

Ce recensement peut se faire individuellement ou par groupe, auprès des commerçants et des centres d’aide alimentaire de son quartier.

Il a été noté de contacter la mairie du 15e afin d’avoir des informations sur des dispositifs existants, des contacts à prendre.

Si vous souhaitez rejoindre cette brigade anti-gaspi du 15e, renforcer l’équipe et le maillage territorial, n’hésitez pas à envoyer un message dans ce sens à l’adresse Colibris Paris 15 ! Des rendez-vous d’étape seront proposés.  

À la fin de l’atelier, les participants ont acté la création de la brigade anti-gaspi du 15e !

Félicitations & merci à tous pour ce beau moment de co-construction ! 

Le Cercle Coeur des Colibris Paris 15e : Caroline, Eugénie, Isabelle et Valérie

Bilan 2020… actions 2021 !

Bilan 2020… actions 2021 !

Bilan de l’année 2020

  • Réunion du groupe local autour du Pacte pour la Transition

En 2020, la première rencontre du groupe local a eu lieu le 1er mars. Le thème central de ce rendez-vous était le Pacte pour la Transition dans le contexte des municipales. Deux ateliers de réflexion ont été organisés afin de faire émerger des mesures concrètes à mettre en place dans le 15e.

Lire l’article sur ce sujet.

  • Astuces confinement

Durant le confinement, les 2 chargés de mission du projet Boost Eco-Citoyen – dont le groupe local est partenaire – ont rédigé le document « Que proposer aux éco-citoyens pendant le confinement ». Diffusé comme “pépite” de la plateforme fraternité Covid de Colibris, ce recueil a été une source d’inspiration pour le cercle cœur.

De là sont nées les « Astuces confinement » , publiées sur notre page facebook entre le 6 avril au 9 mai au rythme d’une astuce par jour… à l’exception du dimanche où une synthèse hebdomadaire était publiée sur notre site Internet. Ont suivi les « Astuces (Dé)confinement », publiées entre le 11 mai et le 20 juin, au rythme de 3 astuces par semaines, avec le même principe de synthèse hebdomadaire.

Au total, une cinquantaine d’astuces pour découvrir des films, des associations, des initiatives (et bien plus !) vous ont accompagné durant cette période inédite. Nous espérons qu’elles vous ont aidé à garder le moral !

Redécouvrez-les par ici !

  • Naissance du Collectif pour la Transition Citoyenne Paris 15

À l’approche du second tour des municipales, le groupe local s’est rapproché des partenaires du Pacte pour la Transition qui ont des représentants dans le 15e. Ainsi, les AMAP du 15ème arrondissement, Attac Paris 15ème, Colibris Paris 15ème, Paris 15 en Transition, réunis en collectif, ont co-signé et envoyé une lettre ouverte aux candidats pour la Mairie du15e. Découvrez la lettre…

Le Collectif pour la Transition Citoyenne Paris 15 était né !…

  • La Fête des Possibles

Motivé par cette première action commune, le collectif a décidé de participer au second projet phare lancé au niveau national : la Fête des Possibles, prévue du 12 au 27 septembre 2020. Trois rendez-vous ont ainsi été organisés sur cette période :

Le 12 septembre : participation au Forum des associations organisé par la Mairie du 15e arrondissement. Ce fut l’occasion de rencontrer de nombreux citoyens et de faire connaître les initiatives de transition du 15e. Un vote du public a également été organisé afin d’identifier quelles mesures du Pacte les citoyens estimaient prioritaires sur le territoire. 41 personnes ont pris le temps de lire les 32 mesures et de s’exprimer. La mesure 5 « Appuyer la structuration de filières paysannes, bio et locales, rémunératrices pour les agriculteurs et agricultrices » arrive en première position…

Le 19 septembre : pendant que le groupe local Paris 15 en Transition soutenait l’organisation du Repair Café du Foyer de Grenelle, le groupe local Colibris Paris 15 organisait une opération de ramassage des déchets dans le cadre du World Clean Up Day (lire le bilan).

Le 26 septembre : la dernière date de la fête s’est déroulée au Foyer de Grenelle. Pendant qu’un village des associations – regroupant ATTAC, Terres de Liens, le SEL de Paname, Colibris, Villes et Territoires en Transition et les AMAP – occupait la cour principale du foyer, une Disco Salad s’organisait afin de cuisiner les invendus récupérés auprès des magasins bio du quartier. Après le repas, Félix Lallemand, co-fondateur des Greniers d’Abondance, a animé une conférence autour de la résilience alimentaire. La journée s’est achevée pour une dizaine de chanceux par une balade urbaine avec Liliane sur le thème de la permaculture et des jardins.

  • Les Ateliers de Liliane

Membre active depuis plusieurs années, Liliane anime de nombreux ateliers sur différents sujets chez Matreselva. Si vous voulez découvrir la Communication Non Violente (CNV) ou la permaculture ou si vous approchez de votre retraite et avez envie d’en faire une seconde vie, alors les ateliers de Liliane sont faits pour vous !

Un immense merci à toi, chère Liliane, pour les espaces d’échanges et de collaboration que tu proposes !

  • Boost Eco-citoyen : 1ère année d’expérimentation sur le terrain

Après une première année (2019) de co-construction avec les autres partenaires, le projet Boost Eco-citoyen – déjà évoqué plus haut – a réellement démarré fin janvier 2020 avec l’arrivée des 2 chargés de mission. Mona et Thomas ont respectivement rejoint le 18e arrondissement de Paris (au sein d’Astérya) et Sucy en Brie (au sein de Sucy en Transition) pour une année d’accompagnement de la Transition citoyenne.

Pendant ce temps, les structures pilotes de ce programme expérimental – dont le cercle cœur fait partie – ont co-rédigé leur charte partenariale, recherché des financements (si vous avez des idées, n’hésitez pas à nous les transmettre !…), réfléchi sur l’évaluation du programme, décidé du changement de territoire pour 2021 (à savoir Alfortville au sein d’Alternatiba et le Nord Est Essonne au sein de Territoires en Liens), et rédigé le premier rapport annuel destiné à l’ADEME Ile de France. Au total, 23 personnes ont passé près de 850 heures bénévoles en 2020 à faire avancer le projet.

  • Rencontres en ligne et sondage envies d’agir

Afin de conserver un lien, et pour répondre aux nombreuses sollicitations qui nous sont parvenues durant cette période spéciale, le cercle cœur a choisi de mettre en place des rencontres virtuelles. La crise sanitaire a incité un certain nombre de personnes à vouloir passer à l’action, sans forcément savoir comment. Nous est alors venue l’idée de proposer un sondage, afin d’identifier les sujets qui préoccupent les citoyens du 15e et d’imaginer les premières pistes d’actions pour y répondre. N’hésitez pas à consulter les résultats qui seront régulièrement mis à jour !

C’est ainsi que l’idée d’une brigade anti-gaspi du 15ème à émergé… grâce à vos envies, vos réponses !

Un grand merci à Anaëlle et Joséphine qui ont marqué le cercle cœur 2020 par leur énergie et une nouvelle dynamique, grâce à laquelle le groupe local est encore debout aujourd’hui ! Que le succès les accompagne dans leurs nouveaux projets !

Projets 2021…

  • Nouvelle année, nouvelle équipe !

Le cercle cœur s’agrandit avec l’arrivée de Caroline et d’Eugénie !

Plusieurs projets voient le jour dès ce début d’année : 

  • MOOC Transition Intérieure

Créé par l’Université des Colibris, il aura lieu de janvier à avril. 

« Choisir de créer le monde dans lequel nous vivrons ou laisser les évènements suivre leur cours est une question à laquelle nous sommes collectivement confrontés. Selon l’écrasante majorité des données scientifiques, notre futur est très incertain. Les urgences s’accumulent, des effondrements ont déjà commencé. Les solutions sont connues, mais ne sont pas mises en place. Et si des personnes et des collectifs s’engagent pour que la situation évolue, un changement de paradigme est nécessaire. »

Dans le cadre du MOOC, la formation de « groupes de pairs » est fortement conseillée, pour aller au bout mais également pour se soutenir face aux émotions que certains constats peuvent générer ou encore pour passer à l’action.

Une fois inscrit au MOOC, vous aurez accès à la liste des participants et pourrez ainsi trouver des personnes proches pour créer un groupe d’échange. Le groupe local sera présent pour soutenir les groupes si besoin.

Il est également prévu d’organiser au moins un événement autour du MOOC, à la fin du parcours. Nous vous tiendrons informés.

Première étape : je m’inscris !

  • Création d’une équipe anti-gaspi alimentaire dans le 15e arrondissement

Voici un bref historique : fin novembre, nous avons mis en place un sondage pour identifier vos envies d’agir.

Celles et ceux qui n’ont pas encore rempli ce sondage et qui souhaitent s’engager, n’hésitez pas à le remplir !

A l’issue des premiers résultats de ce sondage, deux actions ont été plébiscitées, à savoir la création d’une équipe anti-gaspillage alimentaire et l’organisation d’ateliers de sensibilisation. La première va être abordée dans le cadre de la première rencontre 2021 du groupe local, nous espérons que l’atelier permettra d’identifier les premiers petits pas nécessaires à ce lancement.

Nous actualiserons régulièrement la page des résultats, et chercherons à vous accompagner tout au long de l’année afin de vous mettre en lien autour des autres envies d’agir qui émergeront. 

Le Cercle Coeur des Colibris Paris 15e : Caroline, Eugénie, Isabelle et Valérie

Envies d’agir – Lutte contre le gaspillage alimentaire

Envies d’agir – Lutte contre le gaspillage alimentaire
Crédits : Disco Soupe

Vous avez été nombreux et nombreuses à répondre au sondage Envie d’agir dans le 15ème lancé fin novembre. La thématique sur l’alimentation a remporté un grand succès et plus particulièrement l’idée de créer une équipe « anti-gaspillage alimentaire ».

Afin de commencer cette nouvelle année en beauté et en actions, nous vous proposons de lancer “l’équipe anti-gaspi du 15ème” ! Plusieurs idées ont déjà émergé et n’ont besoin que de vous, chers colibris, pour être mises en place. Il s’agit, par exemple, de récupérer des invendus auprès de commerces alimentaires, de les cuisiner, de les redistribuer, de mener des actions de sensibilisation, de créer des ateliers. Tout cela grâce à une équipe motivée ! 

A vos agendas ! Ces réflexions seront discutées lors de la réunion du groupe local du 7 février de 15h à 18h, qui se tiendra en visio. 

N’hésitez pas à en parler autour de vous ! Toute proposition sera bienvenue !

Quèsako : la lutte contre le gaspillage alimentaire

Selon le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire de 2013, le gaspillage alimentaire se définit par toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire est perdue, jetée, dégradée ». 

Le gaspillage représente ⅓ de la production mondiale de denrées alimentaires. En France, chaque année, cela représente 14 milliards d’euros et 10 millions de tonnes (soit l’équivalent de 159 €  et 30 kg de nourriture jetés par habitant). Ainsi, on retrouve près de 7 kg/an de produits alimentaires encore emballés dans les ordures ménagères.

Ce gaspillage se fait à différents moments :

Ainsi, réduire le gaspillage répond à un triple enjeu :

  • environnemental : à l’échelle mondiale, le gaspillage alimentaire émet autant de gaz à effet de serre qu’un pays dont le niveau d’activité se situerait en 3e position juste après celui de la Chine et des USA, en autre du fait de l’énergie nécessaire pour produire, transformer, conserver, emballer, transporter… C’est également un gaspillage de ressources naturelles conséquent et notamment d’eau ;
  • économique : le gaspillage alimentaire c’est inévitablement un gaspillage d’argent et il coûte cher : entre 12 et 20 milliards d’euros par an en France ;
  • éthique et social : jeter de la nourriture est d’autant plus inacceptable dans la perspective d’une crise alimentaire mondiale, mais aussi dans le contexte social actuel propre à chaque pays y compris en France où l’on estime qu’une personne sur dix a du mal à se nourrir.

Pour découvrir l’éclairage d’Agathe la Patate, cliquez sur le lien sous l’image :

Pour s’inspirer : 

Des initiatives existent déjà, et heureusement ! 

C’est le cas du projet Kolectou qui a débuté en mai 2018. Il contribue à réduire les déchets par la revalorisation de ressources aujourd’hui écartées des voies de l’alimentation humaine. En pratique, « le pain invendu est revalorisé par la création de préparations pour pâtisseries sucrées et salées. De par son activité, Kolectou favorise à la fois le lien entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire, rassemblés autour de la cause anti-gaspi, et entre également dans un modèle d’économie circulaire. De septembre 2018 à novembre 2019, l’entreprise Kolectou a sauvé 20 tonnes de pain et sensibilisé 120 000 personnes ! » 

Pour aller plus loin :

Zadig n°8 : « Halte au gaspi », par Orian Raffin

ADEME : dossier « Réduire le gaspillage alimentaire »

Ministère de l’agriculture et de l’alimentation : Dossier « Lutte contre le gaspillage alimentaire »

LOI n° 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (1)

LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire 

Disco Soupe : dossier sur le gaspillage alimentaire

Journée de nettoyage de la planète… Quel Bilan ?

Journée de nettoyage de la planète… Quel Bilan ?

Samedi 19 septembre 2020 avait lieu le World Clean Up Day, journée mondiale de nettoyage de la planète.

Les Colibris Paris 15e, qui participaient à la Fête des Possibles ce jour là, en ont profité pour organiser un cleanup, c’est à dire un évènement local de ramassage des déchets sauvages.

Par cette chaude journée, 23 courageux participants ont relevé le défi en récoltant pendant plus de deux heures tous les déchets abandonnés sur l’espace public… armés de sacs poubelle, de gants et de masques ! Dix lycéens étaient présents et particulièrement motivés. Ils n’ont pas hésité, dès que l’occasion se présentait, à sensibiliser les passants sur la problématique des déchets sauvages.

Afin de respecter les consignes sanitaires, 3 groupes ont été constitués et se sont répartis sur 3 parcours au départ de La Motte-Picquet Grenelle :

  • le premier groupe a arpenté la rue du commerce,
  • le second a suivi le métro aérien de la ligne 6 jusqu’à la station Bir-Hakeim
  • le troisième est allé sur le Champ de Mars

Un grand MERCI et BRAVO à eux !!

Le bilan chiffré de cette journée :

Lors du ramassage, les déchets étaient triés au fur et à mesure : dans des sacs « jaunes » pour les recyclables, en séparant réservant des sacs pour le verre, dans des sacs « verts » pour les résiduels. Cela a permis la pesée finale une fois les 3 groupes rassemblés.

On ainsi été collectés :

  • 6,2 kg de verre
  • 19,150 kg de déchets recyclables (plastiques / papiers-cartons / métaux)
  • 8,650 kg de déchets résiduels (c’est-à-dire non recyclables)

=> Soit un total de plus de 34 kg de déchets sauvages (hors liste ci-dessous) !

  • Une quinzaine de masques,
  • Quelques piles,
  • Une chaise,
  • Un parapluie,
  • Un manche d’aspirateur,
  • Et environ 17 500 mégots * !

Que sont devenus ces déchets ?

Tous les sacs ont été déposés dans des poubelles de tri, pour partie au foyer de Grenelle, pour l’autre partie dans une résidence proche du foyer.
Les mégots ont été déposés au magasin Franprix partenaire (boulevard de Grenelle) qui s’est occupé de leur acheminement en vue du recyclage.
La chaise a été déposée à côté d’un gros carton qui se situait à proximité du foyer et a été signalée via l’application « DansMaRue ».

Bilan national de cette journée

Les informations de l’ensemble des clean up ont été centralisées et le bilan global de cette journée a été communiqué le 19 octobre par l’association.
Découvrez tous les chiffres ci-dessous !

Et après ?

En attendant la prochaine édition du World Clean Up Day, vous pouvez toujours organiser des opérations de ramassage des déchets sauvages et sensibiliser les passants à ce problème (hors période de confinement et dans le respect des règles sanitaires en vigueur). N’hésitez pas à nous contacter si besoin !

Sachez également que vous avez désormais la possibilité de trier vos déchets alimentaires et les déposer dans les poubelles »‘marron » présentes au marché de Grenelle les mercredis et dimanches. Pour tout savoir sur le sujet, c’est ici !

* : Le calcul est réalisé en suivant la méthode conseillée par l’association World Clean Up Day : 1 litre équivaut à 750 mégots.

Kiosque en fête – Mai 2019

Kiosque en fête – Mai 2019

Venez nous retrouver pour notre prochaine réunion du groupe local le 12 mai 2019.

Nous aurons la chance de vous accueillir protégées sous le beau kiosque de la place du commerce.

Les enfants sont les bienvenus.

Isabelle et Valérie.

Au programme : 

14h30 : introduction et présentation du mouvement Colibris (pour les nouveaux !)

15h00-17h20 : échanges citoyens & vie locale (réflexions et débats en intelligence collective)

17h20-17h30 : temps de clôture & réactions

Réunion du groupe local (28 janvier 2018)

Réunion du groupe local (28 janvier 2018)

Si vous voulez, ramenez un truc à grignoter ou à boire pour partager !
🎉🍏🍌🍯🥞🥖🥝🥜🍰🍫🍫🍻🍹🍸🍪🍭

Prenez aussi votre beau sourire et vos petites ailes,
vos grands projets et vos idées à l’état de petites graines.
Programme :
15h00-15h30 : accueil et présentation du lieu, de nos hôtes et du groupe Colibris Paris 15e
15h30-16h00 : atelier paysage intérieur avec Christian
16h00-16h15: pause/visite/échauffement à la danse
16h15-17h15 : en piste, on s’amuse en musique
17h15-18h00 : ? on discutera, on dansera,
ou alors autre chose, cela dépendra de ce que l’on a envie de faire à ce moment !

Rejoignez-nous le 28 janvier 2018 de 15h à 18h chez Matreselva, 32 rue du Hameau, Paris 15ème !…

Bisous,

Coraline, Guilaine, Isabelle, Valérie

Réunion du groupe local (24 septembre 2017)

Réunion du groupe local (24 septembre 2017)

Venez découvrir et échanger sur le mouvement Colibris en toute convivialité à 15h00.

Venez vous inspirer pour agir et transformer votre arrondissement ou

Venez faire connaître votre projet et trouver de l’aide pour le concrétiser à 15h45.

Nous vous donnons rendez-vous
Dimanche 24 septembre de 15h à 18h
Bistrot du Parc, 67 rue Balard, Paris 15ème

Réunion du groupe local (14 mai 2017)

Réunion du groupe local (14 mai 2017)

Vous voulez nous connaître, savoir qui on est, ce qu’on fait ? … rendez-vous à 14h45

Vous nous connaissez déjà mais vous vous demandez comment agir … rendez-vous à 15h30 (prévoir d’être présent jusqu’à 17h)

Vous avez un projet que vous voulez faire connaître, vous voulez trouver des forces vives pour vous aider à le concrétiser … rendez-vous à 16h45

Nous vous donnons rendez-vous
Dimanche 14 mai de 15h à 18h
au Parc Javel André Citroën – Paris 15ème